Babacar Gaye:  « Ma réponse à Waly Diouf Bodian »

POLITIQUE
Lundi 8 Septembre 2025



Waly,

Tu es en train (sic) de me prédire une vocation d’imam de quartier, comme si l’aigle, une fois fatigué de planer, devait sagement se poser pour prêcher. Quelle  belle fin de carrière pour un petit-fils d'Imam !

Ton arrogance qui cache mal une dissonance cognitive et une incompétence avérée en disent long sur ta myopie intellectuelle, car ton nanisme politique se réduit à vouloir confisquer le droit à la parole à plus fort que toi. Illusion ! La République n’a pas besoin de tes certificats de légitimité.

Tu n’es qu’un petit corbeau perché sur le dos d’un aigle, qui croasses et gesticules, mais tu n’iras jamais plus haut que ton propre vacarme. L’aigle, lui, n’a pas besoin de bruit pour t'étouffer. 

Attention maître corbeau ! T’accrocher à mon plumage, croyant toucher les cimes, ne te libère pas de ton destin de passager clandestin de l’histoire politique du Sénégal.

La pensée unique que tu veux m'opposer comme une vérité sacrée, n'est que le refuge des cancres qui redoutent la confrontation des idées. Rassure toi, jeune homme, je continuerai à parler, à écrire, à dénoncer, parce que la Démocratie se nourrit du pluralisme et non du silence imposé par des gougnafiers.

Alors, garde tes anathèmes. Ma voix ne s’éteindra pas pour complaire à ceux qui confondent l’espace public avec leur basse-cour. 

Waly ! Waly ! Waly !...

L’aigle continue de planer dans le ciel de la République, pendant que le corbeau s’égosille sur les quais d'un port en décrépitude ; la pauvre bête finit toujours par s’étouffer de son propre croassement.

Saa Balaŋaar